chronique d'un samedi sur la terre - vrac fin de semaine bien chargée
ça pourrait débuter comme ça: "C’est toujours pareil. Blabla j’ai cousu ci, blabla j’ai tricoté ça…des fois je me dis que je ferais mieux de me taire." (cit. marine ) . ça pourrait aussi se taire, mais ce serait bien peu ressembler à la poulette.
ainsi, on racontera ici,
une rentrée colorée. la poussinnette avait choisi un bien joli velours et un modèle tout simple pour sa jupette de rentrée. ça lui allait bien.
pas fière, la poussinnette-déjà-en-CE1-qui-va-faire-de-la-clarinette-sans-les-dents?
une expo costumée. le samedi, c'était programmé, la poulette irait se promener seule, seule, SEULE, enfin, et flâner dans la grande ville d'à côté. elle s'était concocté un programme bien chargé. elle avait commencé par entrer dans un tricot-café. et puis finalement elle s'était réfugiée au musée. en fait non. elle avait pénétré dans une malle au trésor. en fond sonore, les opéras que son papa fredonnait. sous les yeux des robes, des masques, des plumes. des merveilles.
des désirs ravivés. et ces merveilles l'avaient renvoyée à ses désirs de formation, de changement. et là, illumination.
à métier à rêver. elle voulait être costumière. y'avait même une formation! évidemment elle se sentait complètement nulle pour la faire, mais parfois, sur un malentendu, elle pourrait peut-être obtenir un congé formation et une admission à l'ensatt???
une dent envolée. la petite souris s'était complètement oubliée pour l'incisive de la poussinnette. scotchée à mad men, saison 4, elle avait abominablement oublié de glisser la fameuse pièce dans la boîte à dents. et en plus, la poulette avait dû mentir pour la couvrir. heureusement, le poussin avait, avec un clin d'oeil soulagé l'humeur chagrine de sa mère... la souris passerait le lendemain; c'était comme ça quand elle dormait trop bien. et évidemment... elle avait enfin dormi. après trois nuits entrecoupées de toc toc réguliers à la porte de la chambre: le poussin voulait être certain qu'on le réveillerait bien pour l'école. bref, la petite souris est parfois complètement abrutie.
(sans les dents, la clarinette on a dit)
un délire ménager.
musée urbain tony garnier... vive le confort moderne