atterrissage. nouvelles fraîches de new york
baseball ou football américain? les règles sont incompréhensibles, de toutes façons. blocage intercontinental... arriver à new york, attendre dans le métro, tourner en rond dans une gare immense et trouver sa destination. grimper dans le bon métro et puis comprendre, entre deux mots, que ce métro change de voie. se retrouver, sonner à la bonne porte, retrouver ses amis, give a great hug, et découvrir un grand parc. dimanche soir à new york, il ne fait pas trop frais, les gens jouent et courent, il fait bon être en vacances. déjà le coeur serré d'être aussi loin de nos poussins...
garage à l'américaine, les uns sur les autres. buildings de voitures. s'étonner de l'immensité, évidemment, mais aussi de l'ingéniosité et de l'étrangeté des installations: garages à étages, parc à chiens plus grands que nos jardins d'enfants, escaliers extérieurs ou restaus de toutes sortes. new york fut pour la poulette un émerveillement permanent, avec le coeur qui bat de lever la tête si haut et ne pas trouver le ciel, mais des vitres et des immeubles...
génial pour les rues, rien de plus simple que de se repérer: uptown, downton, streets and avenues. avec un simple plan de métro, monsieur poulet et madame poulette n'eurent aucun souci d'orientation. sauf le jour ils avancèrent sur trois blocs, émerveillés eux mêmes d'être au milieu d'un tel endroit, avant de se rendre compte qu'ils tiraient plein sud au lieu de courir au nord. la ville est logique, précise. aucune prise de tête ni remarque sur le sens de l'orientation, des filles, l'acharnement à ne pas vouloir demander son chemin chez les garçons... perdus dans central park, monsieur et madame poulette se résignèrent à avancer droit, sûrs, en sortant, de retrouver des rues parallèles et leur chemin.
chelsea: une voie ferrée transformée en parc, vues de dessus. c'est le premier endroit que la poulette voulait découvrir à nouillorke. encouragée par stéphane et une émission d'arte vue deux ans plus tôt, elle rêvait de découvrir un parc en plein milieu de la ville, créé sur une voie de chemin de fer désaffectée. quartier joli, endroit tout calme, ensoleillé, herbu.
ferry pour passer sous la statue. penser qu'on a encore le temps avant d'être explosés de fatigue. prendre le métro, 35 minutes, attendre le ferry, 15 minutes, en s'endormant, et puis monter dans le ferry. et avoir la flemme de passer de l'autre côté du bateau quand tout le monde photographie la statue. se précipiter, ne pas regretter. et rentrer, crevés.
citernes on the roofs. se demander à quoi servent ces citernes. les admirer, comme les marques d'un passé très présent, aussi présent que les escaliers des façades. la marque des états unis, du lointain, et le lointain souvenir de "pretty woman, walking down the street, pretty woman, "... richard gere sur les escaliers de la façade... pfff!
s'étonner et regarder tout, de la voiture au trottoir, du building à l'arbre en fleurs. new york, c'est un autre monde.
mais, on peut toujours y faire du shopping, du lèche vitrines et de bons restos: la poulette sort de chinatown, la bouche en feu après un curry vert, et file broome street pour découvrir un magasin de tissus. monsieur poulet sacré en prend son parti...
à chinatown, il est une place où les dames et les hommes jouent au mah jong. sous un soleil de plomb, parapluies vissés sur la tête, ils jouent. le temps semble parfaitement arrêté, et le touriste est rare.
alors que monsieur poulet sacré et john avaient traversé mahnattan à vélo et que miss emily et madame poulette avaient fait du shopping tout l'après midi, le rendez vous était brooklyn. un jardin avec vue sur la sky line. ils descendirent dîner d'une pizza et d'une glace sous le pont avant de rentrer en traversant le pont à pied. moment d'extase.
grand central. ça fait penser à un film, non?
c'est sous le chrysler building. bravo à monsieur poulet qui a sacrément bien réussi le cadrage.
flatiron building.
time's square...
the frog. special dédicace to émilie. émilie, on a eu peur pour toi, et frémi toute la journée en attendant de tes nouvelles, de marrakech. et puis, bien entendu, lire un message de toi, et être soulagés. merci la vie.
the battery park. passer, quand même, devant ground zero. trouver que les buildings, c'est grand, et regarder comment on construit ici, et là, et encore là. s'allonger pour faire une photo, sinon, on a mal à la tête.
police fluviale. passer son dernier matin à promener sur des quais. voir au loin la statue de la liberté. rire avec son amoureux et crépiter de sentir à nouveau les petits doigts et les doux baisers des poussins. dire des bêtises et photographier n'importe quoi. sentir la joie, là. faire coucou au policier, et le photographier.